Billet d’humeur un peu hors-sujet, qui ne constituera pas le meilleur de ce site, mais juste un mot pour dire que j’en ai marre des plots, des cônes, des carottes. Il y en a partout dans ce pays, et dans 95% des cas ils sont à la fois laids et inutiles. Et infantilisants, on nous parle à travers eux comme à des gamins obéissants, ce que nous sommes bien souvent. Ces rots-plots-plots ruinent la plupart des parcs, des squares, des temples, des rues, et une fois qu’on a commencé à les remarquer, on ne voit qu’eux. Des p’tits plots, des p’tits plots, toujours des p’tits plots. Y a d’quoi dev’nir dingue, de quoi sérieusement péter les plombs, à défaut de péter les plots. NON à l’enlaidissement des endroits gratuits ! Ce surmoi visuel plotique est insupportable. Ça me rappelle un voyage à Tochigi, il y a longtemps, avec mon père. Un lac magnifique, vraiment sublime, complètement déglingué par des pédalos kitsch, en forme de canards (ou peut-être le contraire). Stendhal nous a pourtant prévenus : le mauvais goût mêne au crime…
La prochaine fois que je serai d’humeur exécrable, comme aujourd’hui, on parlera des QR codes dans les izakaya. Ah, j’espère qu’un génie du mal n’aura pas la brillante idée de combiner les deux et de mettre en service des QR cônes. L’envie d’en découdre ? Non, plutôt l’envie de carrer ces plots, ces codes, dans des trous. Du cul, précisément.
s’asseoir à Tokyo 